Item #20092 Lettre autographe (de la main de son secrétaire) signée par Cambacérès, en date de Bruxelles le 21 mars 1819, et adressée au jurisconsulte et avocat Dejoly à Paris. CAMBACÉRÉS, J J. R. de.

Lettre autographe (de la main de son secrétaire) signée par Cambacérès, en date de Bruxelles le 21 mars 1819, et adressée au jurisconsulte et avocat Dejoly à Paris

Bruxelles, le 21 mars, 1819, in 8°, de 2pp. - On y joint: Une belle lettre calligraphiée de l'avocat Dejoly adresse au Prince archichancelier Cambacérès, en date du 6 juin 1812, pour obtenir un droit de reconnaissance de noblesse pour un citoyen Belge néerlandais, député d'Issel-Supérieur dans la Hollande annexée, en vertu du décret impérial du 26 août 1811. Datée de Paris le 6 juin 1812, de 2 pp. in folio avec cachet, et note pour suite au Procureur Général de la main de Cambacérès en marge, avec sa signature.

Il s'agit d'une mise au point avec Deloly de la contestation entreprise par le Duc de Cambacérès contre le Duc d'Orléans. Après les Cent jours, Cambacérès est en effet en exil en Belgique. La seconde Restauration se montra sévère pour Cambacérès: il perd ses dotations, doit s'exiler comme régicide, et il est exclu de l'Académie française. Il se rend à Bruxelles, où il descend à l'hôtel Wellington, avec Lavollée et deux valets de chambre, puis à Amsterdam. En 1818, il est autorisé à rentrer en France. Dans cette lettre, il confirme à Dejoly que Mr Bonnet se charge de sa défense, demande la raison qui fait que cette affaire traîne en longueur, et voudrait pouvoir clore ce dossier avant son retour à Paris. Demande à Dejoly de tenir Mr. Thibon au courant du dossier, et adresse à Dejoly les compliments de Mr. Lavollée (en exil avec lui). Cambacérès, initié à Montpellier, avant la Révolution, avait franchi les grades maçonniques successifs et exerça de 1805 à 1814, les fonctions de Grand-Maître adjoint du Grand-Orient de France. Etienne-Louis-Hector Dejoly (1756-1837) avocat au Parlement de Paris, plaida pour Cagliostro dans l'affaire du collier de la Reine. Enrichi par son mariage, la Révolution assura sa fortune politique. Il reprit ses fonctions d'avocat sous le Directoire, puis devint avocat au Conseil d'Etat. En maçonnerie il fut Garde des sceaux de la Gde Loge d'Administration, 33e membre du Sup. Conseil et Officier d'honneur du Gd Consistoire des Rites et du Grand Orient. ¶ Ligou Dict. de la F.M. p.190 & 348.

Item #20092

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